voixdefemmes

Des Fillonistes sécessionistes en RUMP, mais aussi des Copéistes décomplexés mais vexés qu'on leur conteste leur légitimité.

Ce n'est pas parce que FH a reçu JFC à l'Elysée cette semaine qu'il en est pour autant le chef incontesté de l'UMP. FH, qui n'avait pas le choix, a dû se contenter de celui qui avait tiré le plus vite.

Bon, vous le voyez, nous sommes loin d'être sortis de la crise de nerfs de ce qui fut le plus grand parti de droite.

Non, ne croyez pas que j'enterre l'UMP car il est toujours difficile de laisser partir ceux que l'on aime, quitte à leur faire subir des chimiothérapies qui n'auront aucun effet autre que celui de faire souffrir leur environnement un peu plus longtemps et les exciter inutilement.

En ce sens, Luc Ferry (voir le Figaro du 29 novembre) a raison qui se pose la question de savoir si la Sécurité Sociale doit supporter des traitements coûteux pour des patients moribonds.

En l'occurrence, les adhérents de l'UMP se posent la même question : renouvelleront-ils leur cotisation pour 2013 ?

Je vous avais demandé hier si vous aviez une solution pour que l'UMP sorte de l'impasse. Eh bien, grâce à Jacques et Bernard (futurs ex-sympathisants) avec lesquels je dînais hier au soir, j'ai la réponse : EXCLUSION !

Oui, pour sortir du "foutoir" dénoncé par Bruno Lemaire, entre autres, il faut EXCLURE et François Fillon, et Jean-François Copé ! Ils ne méritent pas de nous diriger. 

Oui, mais comment ? Facile pour FF, mais l'exclusion devant être actée par le président du parti ou celui qui croit l'être, soit JFC, comment peut-il s'exclure lui-même ?

Devons-nous tenter un coup d'état et le destituer ?

Encore une question que je vous pose chers lecteurices.

D'avance, merci de votre aide.

Eriam  

Tous les appels à la raison auprès de JFC et FF ayant échoué lamentablement, il faut songer à ce qui va se passer maintenant.

Songer est un joli mot, mais, tous les rêves des uns et des autres s'étant écroulés, "prendre le taureau par les cornes" serait plus pragmatique.

Oui, mais qui peut le faire ? Il n'y a aujourd'hui aucun héritier connu capable de foncer dans l'opposition pour la remettre au pas.

L'arène est vide puisque les groupes d'afficionados vont se disperser.

Alors, que faire ? Si vous avez la solution, merci de me la faire connaître.

En attendant, j'espère que, si le parti reprend du poil de la bête, le CSA ne lui décomptera pas son temps de parole des dernières semaines. Il risquerait de ne pouvoir faire campagne pour aucun candidat à l'élection présidentielle.

Eriam

PS. Apparemment, vous ne vous lassez pas de ce feuilleton, minute par minute, qui continue d'enflammer les médias si j'en juge par le nombre de mes visiteurs quotidiens .

Le conflit, non pas au sein, mais en place publique, qui agite actuellement l'UMP, a occulté, par le temps d'antenne qu'il a mobilisé, des faits d'armes autrement plus importants.

Le gouvernement n'a-t-il pas fait charger par la police, les paysans qui tentaient de défendre leurs terres contre l'envahisseur prêt à les transformer en pistes d'atterrissage internationales ?

Manuel Valls l'a dit et répété : "Nous sommes dans un état de droit".

Toutefois, Jean-Marc a exprimé le recul de François Hollande, terrorrisé à l'idée d'avoir à se débarrasser des Verts de son gouvernement, en indiquant qu'il donnait 6 mois de plus aux contestataires. 

De même, concernant la Corse où un nouvel assassinat a été perpétré :  [...] Il (Manuel Valls) veut s'appuyer sur un état fort, pour faire vivre l'état de droit, lutter contre le crime organisé, rassurer les populations. Il veut s'attaquer en profondeur aux racines du mal « dont l'argent sale est le premier élément ». Il a promis un renforcement des moyens et des équipes, une meilleure coordination des services pour obtenir des résultats, mettre un terme à un « type de mafia qui gangrène l'île ». [...]

Allers et retours de quelques heures du ministre de l'Intérieur accompagné de sa collègue et de son panier, vers la Méditerranée. Cette fois-ci, quelque peu fatigués par leurs activités respectives, ils resteront 48 h.

Christiane Taubira, elle aussi prône le retour de l'état de droit (a-t-il déjà existé en Corse ?) et elle ajoute : "Je reviendrai en Corse aussi souvent et aussi longtemps que nécessaire de façon à assurer que les dispositifs que nous mettons en place soient vraiment efficaces".

A mon avis, elle a trouvé que le climat Corse était encore plus agréable que celui de sa Guyane natale où, d'après ses "amis" et sa famille, elle ne manque à personne... bien au contraire !

Eriam

Un petit encadré dans le NouvelObs magazine (enfin pas si petit que ça !) a attiré mon attention : De quoi "Trierweiler" est-il le nom ?

Où l'on apprend que sa majesté Valérie ne voulait surtout pas qu'on la nommat "première dame" (ce qu'en réalité elle n'est pas puisque concubine), mais plutôt "l'atout coeur de la France", ou pire "la première journaliste de France". Et puis quoi encore ?

"L'atout coeur de la France" m'a beaucoup amusée pour une personne que 75% des Français disent ne pas aimer. Pense-t-elle ainsi toucher leur coeur ?

Quant au titre de "Première journaliste de France", elle qui maintient qu'elle tient, sinon la rubrique du courrier des lecteurs de Nous Deux, du moins une rubrique littéraire (un bien grand mot pour une si petite tâche) dans Paris-Match, elle fera grincer des dents plus d'une véritable journaliste. 

Malgré tous ses efforts, et en dépit du fait qu'après une période de probation Valérie Trierweiler est rentrée en grâce et a, à nouveau, droit à sa page sur le site de l'Elysée*, il lui faudra encore faire pas mal d'efforts pour conquérir sa légitimité.

Eriam

*Je viens de faire une recherche sur le site de l'Elysée pour trouver cette fameuse page. En cliquant sur "première dame", je me suis retrouvée sur une page, même pas en construction, mais sur un message : "désolés, cette page n'existe pas". Valérie aurait-elle à nouveau été méchante ?

"Va de retro Mittal" a proféré le ministre du Redressement Improductif.

M. Montebourg a-t-il bien réfléchi à ce qu'il disait alors que 20 000 emplois, en France, sont encore rémunérés par l'indien Mittal ?

N'ayant pas réussi à garder sa compagne française au-delà d'une certaine limite de consommation, Arnaud le bobo, après s'être attaqué à la Chine, a décidé de ferrailler avec un autre des grands pays émergents, l'Inde, et de le Montebouter hors de France.

Vous avez dit : "Nous réfléchissons à une nationalisation transitoire".

Ques' aco M. le ministre des Moulins à Vents ?

Eriam