L'on sait maintenant, si l'on ne s'en doutait déjà, que Nicolas Sarkozy est candidat à sa propre succession. Je pense que cette réflexion va vous faire sourire, vous qui n'en avez jamais douté ! Mais, tout peut arriver, même une prise de conscience.
Nous l'avons constaté tout au long des 4 années qui viennent de s'écouler, Nicolas nous a trahis, il nous a menti, mais il ne nous a jamais abandonnés. Les Français qui ont du travail sont obligés de travailler plus, mais gagnent moins, nombreux sont ceux qui ont perdu leur travail parce que leurs patrons ont été obligés de mettre la clé sous la porte. Nos banques, bien que l'Etat les ait déjà renflouées, sont à nouveau en mauvaise posture à cause des autres, bien sûr.
Ce que l'on ne peut reprocher à Nicolas, c'est de nous avoir abandonnés sur la scène européenne. En effet, il a multiplié les contacts téléphoniques (et physiques) avec Angela Merkel et réussi, à force de persuasion, à l'amener dans le droit chemin. Il ne reste maintenant qu'à Andréas Papandréou à tenir ses promesses qui, comme chacun le sait, n'engagent que ceux qui les écoutent.
Mais... bien pire, Nicolas se parjure et copie Ségolène Royal, la reine de la bourditude, en voulant, comme elle l'avait proposé pendant sa première campagne élyséenne, instituer des centres éducatifs fermés et dirigés par des militaires, pour les jeunes délinquants. Souvenez-vous : à peine Mme Royal avait-elle émis cette proposition, Nicolas s'était indigné et avait juré que lui vivant, cela n'arriverait jamais !
Je pense que ses conseillers en communication seraient bien avisés de relire avant qu'il ne les livre à la foule, et pour lui donner un semblant de crédibilité, toutes les déclarations qu'il s'apprête à faire aux Français.
Eriam