Ils sont arrivés joyeux et repartis de même la tête et les bras chargés de souvenirs et de cadeaux. Pendant la période que j'appellerai
encore "vacances de Noël" n'en déplaise aux fâcheux qui voudraient la transformer en banales vacances d'hiver, ils ont entretenu avec nous une ambiance magique, nos tout-petits.
Musique et chants profanes ou sacrés avant que le bon vieillard n'ait déposé au pied du sapin les beaux joujoux qu'ils voyaient en rêve et qu'ils lui avaient commandés ; chants encore
lorsqu'ils ont découvert son passage au petit matin alors que le jour naissait à peine...
Puis, petit à petit, la musique a été oubliée car le vent d'hiver, s'il soufflait, n'était pas froid, et la neige n'était pas au
rendez-vous. Mais la magie a continué d'opérer et, bien que fatigués, voire épuisés, nous avons joué le jeu jusqu'au bout.
Pourquoi faudrait-il tuer le père Noël sans même l'enterrer sauf dans nos mémoires ? Parce que quelques psys ont décidé qu'il ne fallait pas mentir aux enfants sous peine de s'entendre
reprocher ces pieux (vous avez dit : pieux ?) mensonges beaucoup plus tard ?
À ceux qui hésitent encore, je conseille, lorsque leur enfant leur demandera : "Maman, tu y crois toi au père Noël ?" de répondre : "Et toi ?".
Cela s'appelle "le principe de
précaution".
Eriam