Allumer une lampe sur deux, raccourcir les guirlandes lumineuses ou ne pas allumer du tout, certaines communes, au lieu de faire de la surenchère les unes sur les autres, ont choisi cette année la sobriété ou s'en sont tenues aux décorations de l'année dernière. Ordre venu d'en haut ? Je ne pense pas. A moins que Valérie Trierweiler qui doit allumer l'Elysée ce weekend ne se mêle également des illuminations de Noël de nos villes .
Ce que j'ai surtout remarqué, dans mes petits périples à travers les villes et villages se préparant pour les fêtes (restons laîques ) c'est l'extrême sobriété, ou le manque absolu de décorations de maisons habituellement très clinquantes. Un seul cas contraire me vient à l'esprit : une maison de Chessy (pas loin de chez Mickey) qui ajouta et rajouta des lumières au cours des années passées. Sans doute pour justifier à leurs yeux les multiples investissements réalisés, ses habitants ont décidé, cette année encore, de faire fi de la crise et de leur facture d'électricité.
La crise de Noël vient habituellement de l'excès de nourriture qui provoque le foie et l'oblige à réagir de façon particulièrement désagréable. Il n'en sera sans doute pas de même cette année pour un grand nombre de familles, et malgré la prime instituée sous Nicolas et reconduite par François.
Mais il y a aussi la crise de la Sécu qui perdure et nous enfonce dans un désert médical qui n'a rien à voir avec la désertification des campagnes.
Pour couronner le tout, les Femen (vous savez, ces femmes venues du froid qui se mettent nues par tous les temps et en toutes occasions) profitent, en tant que réfugiées, de la Couverture Maladie Universelle pour se refaire une santé.
Ne vont-elles pas, à la longue, nous déshabiller en tirant à elles notre couverture sociale ?
Eriam