Bien sûr, en cette période où La Crise nous fait perdre tous nos repères, rire est une bonne chose et je ne suis pas la
dernière à essayer de profiter des petites phrases des politiques pour m'amuser et vous faire sourire un peu.
Néanmoins, vus de l'extérieur, les politiques français passent vraiment pour des petits rigolos. A ce propos, j'ai fait
une erreur, l'auteur de la BD, ministre de l'Education Nationale, ne s'appelle par Jean-Luc, mais Luc. Bizarre que personne ne me l'ait signalé !
Je regardais hier au soir l'émission "C dans l'air" où d'éminents journalistes et économistes nous annonçaient presque
la fin du monde si la Chine ne faisait "que" 7% de croissance au lieu des 9% annoncés (Sic !), et, de ce fait, entraînait le monde dans une récession pire que ce que l'on a
déjà connu.
Une fois de plus, je voyais défiler dans ma tête, non plus la Grèce car je pense qu'elle est déjà noyée, mais l'Italie
enfonçant sa botte dans la Méditerranée, et puisqu'on nous l'annonce, tirant la France par la Côte d'Azur... J'arrête là mon énumération car vous connaissez tous la géographie de l'Europe (du
moins je l'espère !).
Il nous faut donc dans l'urgence
trouver des idées, non seulement pour faire des économies - la majorité des députés de gauche comme de droite refuse de faire un geste, même symbolique, de diminution de ses indemnités
parlementaires - mais aussi essayer de remplir les caisses pour les vider en remboursant les intérêts de notre dette.
Déjà deux plans de rigueur ont été annoncés dont nous n'avons pas encore compris les tenants et les aboutissants, mais
dont nous savons bien qu'ils vont nous obliger, en vidant nos poches, à nous serrer la ceinture. Bonne nouvelle pour tous ceux qui n'arrivent pas à maigrir en faisant des régimes compliqués
!
Je viens de lire dans le New York Times que les Américains offraient à leurs animaux de compagnie tant de bien-être que
ce pan de l'économie était en pleine expansion.
Etant donné le nombre de chiens et de chats que possèdent les Français, pourquoi ne pas creuser de ce côté-là pour
relancer l'économie et taxer ces petites bêtes ?
Absurde me direz-vous ?
Pas tant que çà. Après tout, il existait bien, autrefois, une taxe sur les portes et les fenêtres
instituée après la révolution ! Elle ne fut supprimée qu'en 1926.
Eriam