En fin d'année, des jurys improvisés, décernent des prix à tout va : meilleur chanteur, pire chanteuse, meilleure twitteuse, pire facebooker, homme le plus élégant, le plus aimé des Français, j'en passe et des meilleurs...
Ce qu'on a oublié dans tout cela c'est la femme tout simplement.
La femme qui a été virée de son poste de ministre parce qu'elle avait commis un acte "délictueux", qui a été mise au placard pour cause de mauvais caractère, parce qu'elle était trop jolie ou tout simplement parce qu'elle gênait dans le paysage politique.
Quelques femmes se risquent à poser leur candidature, soit à l'investiture de leur parti (bye-bye Ségolène et Martine), ou pire, à la présidence de la République, soit à tenter d'obtenir une circonscription pour les prochaines élections législatives.
Bigre ! Comme elles dérangent !
Une seule se bat bec et ongles pour préserver son territoire - Rachida Dati qui eut ses heures de gloire - aussitôt elle est traitée de... tous les noms !
Et pendant ce temps-là, de l'autre côté de l'Atlantique... une femme de ménage est maltraitée par un homme influent.
Et pendant ce temps-là, de l'autre côté de la Méditerranée... des femmes qui se battaient avec les hommes pour obtenir une certaine liberté, sont renvoyées par ces mêmes hommes dans les méandres de l'obscurantisme.
J'ai même entendu dire qu'en Israël les juifs orthodoxes empêchaient les femmes d'emprunter le même trottoir que les hommes et autres joyeusetés encore plus violentes.
Mais il y a pire : les Egyptiennes subiraient des "examens de virginité" de la part des soldats censés défendre le peuple !
C'est pourquoi, du haut de ma petite taille, je déclare : "Si la femme est l'avenir de l'homme, que va donc devenir celui-ci ?"
Eriam