voixdefemmes

A-t-il regagné le coeur des Français ce soir dimanche en leur parlant les yeux dans ceux de Claire Chazal (dont je n'aime pas le nouveau nez), ou de Laurent Delahousse, décidément très beau quoique un peu effacé dans le décor élyséen, la blondeur de ses cheveux ressortant mal sur les boiseries de la salle de bal du palais ?

Dans tous les cas, calme, posé, le cheveu moins poivré, il ne manque pas de lucidité, mot très à la mode ces temps derniers, ni de sensibilité à l'angoisse des Français, et poursuivra jusqu'au bout sa tâche de président de la République qui pèse souvent lourdement sur ses épaules (il n'a pas dit "frêles") !

Il dit la vérité, ne veut pas vendre du rêve mais une TVA à 1,6 point de plus qui, selon lui, ne sera pas ressentie par les consommateurs mais, au contraire, devrait relancer la compétitivité.

Nous devons fabriquer en France, mais pas forcément des produits français. Il serait en effet ridicule (Ndlr et suicidaire) de refuser de fabriquer dans notre pays des produits de marques étrangères. Une heure d'échange nourri - surtout de son côté, mais il était dans son rôle - sans agressivité mais avec détermination.

Et maintenant ?

Circulez et attendez le 15 mars date de dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle !

Eriam

Nos principaux candidats à l'élection présidentielle semblent copier sur l'Amérique.

Avant-hier, Barack Obama, en campagne, exhortait les riches à payer plus d'impôts. Avec des tranches d'imposition à 15%, cela est très facile, surtout pour les hyper riches tels Warren Buffet et Bill Gates qui, du reste, appellent de leurs voeux cette mesure d'équité en faveur des plus défavorisés. Facile lorsqu'on est multimillionnaires... même en dollars !

François Hollande nous promet de "faire payer les riches" en les impôsant à 45% (ne me demandez pas de détails car ce serait trop long à expliquer).

En revanche, si aux Etats-Unis d'Amérique les revenus d'une telle mesure seraient colossaux, en France, elle ne concernerait que 0,5% de la population imposable (si j'ai bien compris !).

Je n'ai absolument rien contre. Si l'on est trop riche, et surtout si l'on n'a rien fait pour avoir tant d'argent, il faut le partager ! Voilà un point de son programme qui rassemblera certains Français sans aucun doute !

D'un autre côté, Barack Obama souhaite que les entreprises relocalisent leurs activités pour fabriquer américain et donner du travail à son peuple, quitte à mécontenter les Chinois qui, encore plus que chez nous, inondent le marché américain.

François Bayrou souhaite, lui aussi, que nous refabriquions français, gage de qualité, de savoir-faire et d'emplois pour nos concitoyens. Si cela est possible, tout le monde sera d'accord.

Contrairement aux Américains, nous pouvons trouver dans nos magasins des produits fabriqués en Europe (Portugal, Espagne, Grèce...), donc dans notre zone euro. Très aimablement, nous offrons également du travail à des pays comme le Maroc, la Tunisie, la Turquie (pour combien de temps encore ?), le Vietnâm, l'Inde... j'en passe et des plus pauvres.

Par contre, que François Hollande, dès son élection, aille voir Angela Merkel pour lui dire à propos du traité récent signé ou en cours de signature par les 27 "Je ne veux pas...", ils rique de recevoir une fessée.

Lorsque j'étais petite et que j'osais cette formule "Je veux ou je ne veux pas" ma grand-mère me répondait : "Le roi dit : nous voulons".

Eriam

Alors que je voulais regarder le débat "Des Paroles et des Actes" sur France2, après plus de 3/4 d'heure, j'ai décidé de zapper et de revenir lorsque l'on entrerait dans le vif du sujet : la confrontation avec Alain Juppé.

A mon avis, après sa prestation de dimanche dernier, François, porté en triomphe par le peuple de gauche, mais épuisé, aurait eu besoin d'un long repos avant de se lancer à nouveau dans une nouvelle phase de son programme, bâclé à la hâte en vue de l'émission.

Mais il voulait tellement damer le pion à "qui vous savez", celui dont le nom devient pour lui de plus en plus imprononçable au fur et à mesure que se profile l'échéance à l'horizon.

Vous savez tous combien mon oeil est en éveil et mon oreille aux aguets lorqu'il s'agit de dénicher les détails qui tuent.

Bien que mes paupières se fussent fermées de temps en temps, il ne m'a pas été difficile de voir que François avait repris du poids, physiquement parlant, cela s'entend ! Son cou pend moins mais est écrasé par le col de sa chemise dont il devra, s'il veut endosser le costume présidentiel, changer la taille.

C'est sans doute à cause de cette gêne qu'il n'arrivait pas à finir ses mots et ses phrases correctement, ceux-ci étant coincés par le col de sa chemise !

Ceci se fit surtout sentir lorsqu'il fut confronté à Alain Juppé, l'homme tranquille et redevenu froid, qui réussit cependant à lui faire prononcer entièrement le nom de "Monsieur Sarkozy" !

Un mauvais point pour ses conseillers en communication !

Eriam

Christine Lagarde a fait un retour très remarqué hier soir sur France2, en route pour le sommet de Davos auquel seuls les super ou plutôt hyper riches ont droit de cité.

Elle a sans doute profité de son passage pour souffler à Nicolas Sarkozy quelque recette miracle qui pourrait lui permettre de continuer à faire de la politique.

Quant à elle, elle est heu-reu-se ! et François Hollande qui "aime les gens mais par l'argent", doit particuliièrement la haïr.

Quoi ? Cette femme qui fut ministre du Budget et des Finances de la France pour un salaire de misère (mmm... enfin !) et alors que son illustre prédécesseur au FMI gagnait - avantages en nature exclus - la coquette somme de 375 000 US dollars par mois, a-t-elle le droit de nous donner des leçons pour gérer nos dettes en les gonflant sans vergogne par des promesses irréalisables ?

Certes, Christine Lagarde, devoir de réserve oblige, s'est bien gardée de critiquer le candidat préféré des Français (pour le moment) qui a pour nouvel ennemi la finance en plus de Nicolas Sarkozy. Dur ! dur !

Mais nous savons tous que Madame Lagarde ne navigue pas en eaux troubles et si elle nage en apnée, c'est pour mieux remonter, gracieuse et triomphante, à la surface des bassins. *

Cela pour autant ne fait pas forcément augurer du renflouement de la Grèce !

Eriam

* Pour ceux qui l'auraient oublié, Christine Lagarde, en son temps, fut championne de France de natation synchronisée.

Je m'abstiendrai de commenter la grand'messe du Bourget sous peine de me voir taxer d'anti-hollandisme primaire.

En écoutant Europe1 ce matin, j'ai eu le plaisir d'entendre ma chronique du jour  (n'hésitez pas à cliquer !) - grossièretés en moins - lue par la rouge Anne Roumanoff avec beaucoup de brio. Je n'aurais pas mieux fait !

Vous saurez donc tout ce que j'ai pu penser de ce show formidable que nous a offert François Hollande hier, et ceci en toute impartialité .

Il faut laisser leur chance de convaincre à tous les candidats !

En tant que femme, j'émettrai toutefois une petite critique, si vous me le permettez.

"Hollande" ne rime décidément pas avec "élégance". "Zapper" Ségolène dans l'histoire de sa vie ainsi qu'il l'a fait, fut une magistrale erreur que ne lui pardonneront certainement pas un grand nombre de femmes et peut-être d'hommes. Sait-on jamais ? 

30 ans de vie commune, 4 enfants ensemble, une campagne présidentielle pas très fraternelle, une campagne pour la tête du PS pipée par Martine Aubry, cela marque tout de même le socialisme dont François "le juste" se réclame. C'est sans doute cela qu'il appelle "l'é-ga-li-té" ! 

Eussé-je été la nouvelle compagne de François, je lui aurais soufflé quelques mots en souvenir des beaux jours qu'ils vécurent ensemble.

Mais... tout le monde n'est pas moi ! 

Eriam