voixdefemmes

La 8ème circonscription de Seine-et-Marne est la plus riche en matière de diversité ethnique, avec des communautés asiatiques particulièrement importantes.

Pour une histoire de pagodes qui devraient être implantées sur la commune de Bussy Saint-Georges, dont le maire UDF, Hugues Rondeau, n'est pas en odeur de sainteté auprès de ses amdinistrés, la campagne des législatives a démarré de façon plutôt violente.

Le Parisien - Seine-et-Marne matin, relate les menaces dont Michel Gérès (suppléant) et Chantal Brunel, députée UMP de la circonscription, ont été l'objet de la part d'Hugues Rondeau.

Celui-ci a appelé Michel Gérès de Pékin (était-il dans cette ville pour s'entraîner pour les prochains jeux olympiques ?) et "a proféré des menaces physiques et politiques sur la personne de la députée et la mienne, en précisant que dès qu'il nous croise dans la rue, il nous fait anéantir. Il a encore répété à maintes reprises que la prochaine campagne des élections législatives sera une guerre sanglante et qu'entre lui et nous, l'une des deux parties resterait au tapis, et que c'était une déclaration de guerre." Propos de Michel Gérès recueillis par Gilles Cornillot.

Hugues Rondeau avait-il abusé des toasts que l'on porte fréquemment en Chine au cours des repas ? Pour Chantal Brunel, accoutumée aux agressions verbales et physiques du personnage, ce comportement n'a rien d'étonnant. Mais cela n'enlève rien à la gravité des faits.

Dans cette histoire, il semblerait naturel que le candidat socialiste Olivier Faure, d'origine vietnamienne par sa mère, apporte son soutien à Michel Gérès et Chantal Brunel pour leur action en faveur des communautés asiatiques. Nul doute qu'il ne va pas tarder à réagir !

Eriam

Monsieur Bayrou, faut-il le rappeler, a été évincé par les Français, de la course à l'Elysée. Eh oui, être troisième ne sert pas à se qualifier en finale en dépit d'un "capital" de près de 7 millions de voix.

Mais à qui appartiennent ces voix ? Aux Français. C'est sans doute pourquoi François Bayrou n'a pas donné de consigne de vote à tous ceux qui ont déposé son nom dans les urnes.

Pas tout à fait, car, en dépit de ses déclarations et non-déclarations de la journée du 25 avril, il veut encore tenter quelque chose et a accepté la proposition de Ségolène Royal de débattre devant la presse régionale. (Avec des journalistes triés sur le volet par la candidate sans aucun doute.)

Toutefois, connaissant la propension de Ségolène à poser des lapins à la presse, François ne veut pas s'en laisser conter, et c'est devant les caméras qu'il veut rencontrer la dame. Toujours ce fichu orgueil qui le fait chercher les feux de la rampe pour s'éclairer au lieu de rentrer sagement à la maison comme l'ont fait avant lui tous les troisièmes de la classe. Mais il sait qu'elle aussi adore être sous les projecteurs...

"Je ne dirai pas aujourd'hui pour qui je vote, nananère ! Mais si tu veux bien qu'on se rencontre à la télé, je t'en dirai peut-être un peu plus..." "Je n'ai aucun intérêt à défendre, mais si je peux servir l'intérêt des Français, et clarifier leur choix, je le ferai" a-t-il dit dans un dernier (?) sursaut d'orgueil.

A cette heure tardive on ne sait pas encore si le duel Bayrou/Royal aura lieu en présence de la presse régionale ou devant tous les Français sous l'oeil des caméras.

Ce que l'on sait : Nicolas Sarkozy ne juge aucunement utile ni souhaitable, qu'un troisième personnage continue à s'immiscer entre les finalistes.

Eriam

Photo : courtoisie du Web

Faisant des courses avec sa maman, la fille de ma coiffeuse, âgée de 11 ans, lui a demandé tout à trac "dis maman, pour qui tu vas voter ?"

Gênée par le monde qui l'entourait et assez interloquée car son mari et elle, m'a-t-elle dit, ne parlent jamais politique en famille,  celle-ci répondit à sa fille "c'est quelque chose de très personnel dont je ne veux pas parler en public mais je te le dirai à la maison. Et puis d'abord, pourquoi me poses-tu cette question ?"

"Eh bien parce que moi, si je pouvais voter, je le ferai pour Nicolas Sarkozy !"

 "Ah bon dit sa mère et pourquoi lui ?"

"Parce qu'hier, en rentrant de l'école, j'ai allumé la télévision et j'ai vu Monsieur Sarkozy dans une usine. Il parlait si gentiment aux ouvrières qu'elles en pleuraient de bonheur et, moi, je veux voter pour quelqu'un de gentil".

Cette histoire vraie m'a amusée, émue, et fait regretter qu'un grand nombre de nos concitoyens aient perdu la factulté de voir avec le coeur.

Dans les yeux innocents d'une enfant de 11 ans la véritable personnalité de Nicolas Sarkozy est apparue, évidente, n'en déplaise aux jaloux et haineux de tous bords qui ne voient plus qu'à travers le prisme de leur bassesse !    

 Eudoxie

Photo : Fotosearch - courtoisie su Web

C'est ce que pourront bientôt dire tous les petits partis d'extrême gauche, qui, dès dimanche "sans conviction et sans illusion" se sont ralliés au tailleur blanc de la candidate.

Elle rappelle, fort opportunément, que sous François Mitterrand "c'était comme çà qu'on faisait : ceux qui ont voté avec nous, gouvernent avec nous". C'est ainsi que le Parti Communiste, déjà faiblard, a fait une chute vertigineuse qui a conduit Marie-Georges Buffet à ne ramasser que 1,93 % des voix, Arlette Laguiller et Olivier Besancenot pour leur part ont fait leur plus mauvais score : 1,33 pour l'une et 4,08 pour l'autre. Il ne leur reste plus que leurs yeux pour pleurer.

Et maintenant, Ségolène, qui croit avoir engrangé les voix de l'extrême gauche, fait un demi tour à droite et supplie François Bayrou de se marier avec elle. Non seulement elle lui téléphone et laisse des messages sur son portable, mais elle lui écrit des billets doux. C'est une femme libre, tout le monde le sait !

François se laisse courtiser, mais dans son monde, la demande en mariage, ce sont les hommes qui la font, et pas l'inverse ; où et quand ils le souhaitent. Et puis, est-il aussi amoureux de la belle qu'elle semble le penser ?

En tout état de cause, les membres du bureau du PS sont fort embarrassés, bien qu'ils s'en défendent (DSK chez JPE sur Europe1 ce matin), et les militants et les électeurs, eux aussi, en voient de toutes les couleurs puisque, après le drapeau bleu, blanc, rouge, les tailleurs blancs, la robe orange, Ségolène veut une France "arc-en-ciel" !

Eriam

Le martyr d'Azouz Begag est enfin terminé ! Mais que diable était-il allé faire dans cette baignoire ? Interrogé ce soir sur Canal + - c'est presque un gag - il a expliqué (ou tenté) qu'il n'avait pas démissionné car il voulait rester jusqu'au bout. (Jusqu'au bout de quoi ?)

Malgré les mauvais traitements que lui ont infligés ses collègues ? Serait-il maso ? Eh bien oui, car il n'aimait pas "la sémantique guerrière" de Nicolas Sarkozy (on ressort le Kärcher et la racaille), mais apparemment il aimait se faire malmener.

Mais maintenant Azouz est, lui aussi "un homme libre" c'est pourquoi il a décidé de faire la révolution orange aux côtés de François Bayrou.

Il donnera donc un carton rouge à Nicolas Sarkozy le 6 mai, mais pas de blanc-seing à Ségolène Royal ! Plutôt un vote blanc. Ca devrait plaire à la dame !

Les presque 7 millions de "types" - c'est lui qui l'a dit - qui ont voté pour François Bayrou en voient de toutes les couleurs !

Eriam

Photo : courtoisie du Web