voixdefemmes

Pour rendre hommage au grand Mstislav Rostropovitch appelé « Slava » par tous ses amis et admirateurs. Avec lui s’éteint non seulement l’un des plus grands violoncellistes de l’histoire, mais une légende de la musique, et plus encore : un citoyen universel. Acteur passionné de la vie musicale russe, il fut l’ami de Prokofiev et Chostakovitch, qui pensaient à lui chaque fois qu’ils composaient pour violoncelle...

Slava Rostropovitch avait célébré récemment son 80ème anniversaire au Kremlin entouré d'un grand nombre d'amis et personnalités.

C'est dans le concert des anges que jouera désormais l'immense violoncelliste.

Eriam

Photo : courtoisie du Web

Nicolas Sarkozy et son adversaire de gauche/droite sont à des millions d'années-lumière l'un de l'autre ! Quelle différence d'envergure entre eux !

L'un travaille, connaît ses dossiers, tient ses engagements, répond clairement à toutes les questions qui lui sont posées, ne se permet aucune mesquinerie à l'encontre de sa concurrente, est à l'écoute des Français.

L'autre joue les divas et les victimes, geint à longueur de temps pour éviter d'avoir à s'expliquer sur ses positions, répond toujours à côté de la question qui lui est posée, improvise à chacune de ses prestations et n'en fait qu'à sa tête au grand dam de son entourage qui, en privé, s'arrache les cheveux et s'autorise des remarques acerbes sur la candidate.

L'émission "A vous de Juger" d'hier soir a particulièrement accentué ce déséquilibre de "carrure présidentielle" en mettant en valeur les qualités, tant humaines que politiques, de Nicolas Sarkozy et l'article d'Eriam sur sa prestation résume complètement mon sentiment. Je n'ajouterai donc rien de plus, tout a été dit ! 

Eudoxie

Image : courtoisie du Web 

Il était une fois ... dans un magnifique pays, trois personnes qui aspiraient à la Présidence de la République.

La première, grande prédatrice d'éléphants dissimulée sous le masque avenant d'une femme ordinaire, commença par se présenter comme "celle qui ferait de la politique autrement". Cela plut à nombre de ses concitoyens qui la qualifièrent pour le deuxième tour de l'élection.

Las ! A peine sut-elle qu'elle était arrivée seconde, assurée le croyait-elle des voix de son extrême-gauche, qu'elle se précipita sur son téléphone pour prendre langue (si j'ose dire !) avec le candidat de droite arrivé troisième et mijoter de petits arrangements entre ennemis qui avaient en outre l'avantage à ses yeux de faire oublier son manque d'arguments pour défendre son mauvait projet.

Au grand dam de ses électeurs et contrairement à ses promesses, rien n'avait changé dans son fonctionnement intellectuel. La marchande de voix refaisait surface !

Son compère à l'ego surdimensionné, qui d'homme providentiel était redescendu à l'état de citoyen de base, pleurnichait dans son coin et enrageait de ne plus être l'un des centres d'intérêt pour les médias. Quelle divine surprise pour lui que cette sollicitation qui allait, enfin, lui permettre de se voir à nouveau à la télévision !

Ils concoctèrent donc, contre toute morale démocratique en vigueur depuis la création de la Vème République, l'idée d'un petit débat qui les aurait mis sous les feux des projecteurs. Mais le méchant CSA veillait et leur rappela les règles de base de notre Règlement Politique, ce qui les fâcha beaucoup !

Et pendant ce temps là, les yeux rivés dans ceux des Français, l'Homme Politique, le vrai, continuait à tracer son sillon en les laissant à leurs petites manoeuvres de boutiquiers.

Sur des hauteurs de vues inconnues de ses adversaires, ignorant leurs attaques injurieuses, très loin de ces bassesses indignes de postulants à la Fonction Suprême, il  continuait sans relâche à travailler, à expliquer son projet, à rassembler un peuple certes difficile à gouverner, mais d'un potentiel de ressources extraordinaire.

La morale de cette histoire est facile à démontrer : marchander, pleurnicher, dénigrer n'est pas jouer. Seul l'engagement total mérite d'être récompensé !

Eudoxie         

Vous vous rendez compte, Marie-Ségolène, serait encore une fois victime du méchant Nicolas : il aurait exercé des pressions sur la Presse Quotidienne Régionale pour que son rendez-vous avec François ne puisse avoir lieu !

Ouh ! la menteuse ! C'est une tricheuse ! 

Hélas pour elle le Président du Syndicat de la Presse Quotidienne, en direct sur RMC, vient de faire une déclaration tout à fait explicite :

"Madame Royal a voulu organiser un débat devant nous, ce que nous avons accepté puis, unilatéralement, a décidé de le transformer en forum avec François Bayrou, ce que nous refusons. Il n'y aura donc rien de changé dans notre programmation et, pour faire taire la rumeur, j'affirme avec force que nous n'avons fait l'objet d'aucune pression"

Dont acte !

Mais, heureusement pour nos deux super-egos, l'hebdomadaire Marianne, dont la partialité n'est plus à démontrer (voir son "flingage" en règle de Nicolas Sarkozy dans son numéro d'avant premier tour), se déclare prêt à organiser dans ses locaux, peut-être samedi, le débat tant souhaité avec, cerise sur le gâteau, micros et caméras ! Compère et commère, comme l'a dit quelqu'un, s'en lèchent les babines à l'avance.

Beau coup de pub pour JFK (pas le Grand, l'autre, Jean-François Kahn) qui va nous permettre d'assister en direct au grand écart de Ségo de gauche vers François de droite ce qui, vous l'avouerez, est une perspective réjouissante !

Alors, ne ratons pas ce rendez-vous historique et humoristique et tous devant nos postes de télévision à une date qui devrait être confirmée prochainement si le CSA donne son accord, égalité de temps de parole oblige.

Eudoxie   

Coucou Eudoxie ! 

Il est 17 h et je viens d'entendre sur France-Info que Canal + avait décidé d'héberger les compères dans les locaux du Grand Journal de Michel Denisot à 11 h samedi matin 28 mai et que... les autres télévisions seraient autorisées à retransmettre les images et le son. Il ne manquerait plus qu'on nous prive du son ! Pour les images, couru d'avance : minauderies et baise-main ?

Néanmoins, comme tout est encore possible, je me garderai de toute information supplémentaire avant d'avoir vu de mes yeux les deux super-égos sur le plateau de Canal + si je n'ai rien de mieux à faire !

P.S. Il faudra surveiller la couleur des vêtements de Ségolène !

Eriam

Image : courtoisie du Web

Les campagnes électorales, particulièrement celles concernant la présidentielle et les législatives, ne sont pas de tout repos pour les militants.

L'histoire des menaces à l'encontre de Chantal Brunel et Michel Gérès me remet en mémoire une anecdote de la campagne de 1981 pendant laquelle je "tractais" pour Valéry Giscard d'Estaing. A cette époque, les femmes étaient peu nombreuses à s'impliquer dans la politique, encore moins à coller des affiches et déposer des tracts dans les boîtes aux lettres. Cela se faisait souvent de nuit (encore maintenant), et le jeu des adversaires consistait à décoller les affiches des autres pour y apposer les leurs (rien n'a changé sous la lune !).

Facilement repérable du fait de mon statut de femme, je fus prise à partie - et par écrit - par un colleur garde-du-corps de Jean-Marie Le Pen qui m'adressa une lettre de menaces de mort si je recouvrais les affiches de son candidat. Connaissant la violence du personnage, j'évitai de sortir la nuit, mais ne déposai pas plainte. Quelques années plus tard, ayant quitté son poste auprès du FN, et sans doute pris de remords, il m'adressa une autre lettre - d'excuses  cette fois - pour son attitude d'autrefois. J'avais presque oublié "l'incident" qui aurait pu me coûter, sinon la vie, tout au moins des blessures si je m'étais trouvée en présence du triste personnage qu'il était alors.

Aujourd'hui, les campagnes ne sont pas moins violentes (sans doute pires) et ceux qui ont le courage "d'afficher" et de "boîter" leurs opinions doivent se méfier des représailles des adversaires.

A bon entendeur, salut !

Eriam