19 avril 2010
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J'voudrais seulement partir
Courir sur le tarmac,
Mais surtout pas mourir !
Smoke, le monde est smoke etc.
Trêve de billevesées. Je ne vais pas parodier la belle chanson de Starmania jusqu'à en avoir la bouche pleine de cendres,
mais je pense que nous devrions faire attention en sortant de chez nous, alors que l'air est si pur, le ciel si bleu, qu'il ne nous tombe soudainement sur la tête.
Comme nous n'avons aucune influence sur ce phénomène naturel, et même s'il provoque des dégâts considérables sur
l'économie de l'Europe tout entière, profitons, nous qui avons l'habitude de voir les avions se croiser au-dessus de nos maisons, de la qualité de l'air et du silence seulement "pollué" par le
chant des oiseaux.
Ceci est valable, bien sûr, si nous n'avions pas décidé ou n'étions obligés de nous rendre au bout du monde. Pour tous
les autres : vogue la galère !
Eriam
9 avril 2010
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14:00
Si le Conseil Constitutionnel, saisi par la gauche, ne retoque pas la loi adoptée cette semaine sur la légalisation des paris en ligne, le 7 juin les Français pourront
s'adonner à un nouveau sport (légal) : faire chauffer leur carte bleue tout en restant chez eux.
Contrairement au Loto, auquel on peut jouer bêtement sur Internet, les paris hippiques ou sportifs, nécessitent
tout de même quelques recherches statistiques sur les chances des chevaux, équipes de footbal (excepté l'équipe de France !) ou autres, ce qui les rend moins bêtes. Néanmoins, il manquera sans
doute aux personnes qui jouaient au PMU, l'ambiance du café du coin où elles retrouvaient leurs copains de fortune ou, plus souvent, d'infortune.
Toutefois, le chômeur de longue durée à qui l'on n'a pas encore coupé sa connexion, risque - parce qu'il n'a même
plus envie de sortir - de préparer quelques bières sur son bureau, s'asseoir devant son écran, et après avoir donné le numéro de sa carte bancaire, se prendre au jeu et cliquer jusqu'à
épuisement... de son crédit !
J'ai parlé du chômeur, mais il y a aussi tous les parieurs invétérés qui trouveront plus aisé de rester au chaud pour
ruiner leur famille.
Quand pourrons-nous jouer au bandit manchot en ligne ? Dès ce moment, peut-être disparaîtront-elles des casinos les
veuves menottées à leur carte de crédit et qui passent leurs nuits à écouter le bruit des machines à sous dans l'espoir de décrocher le jackpot ?*
Eriam
* Hôtels de Las Vegas
14 décembre 2009
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16:35
Ca y est, c'est fait ! Laurent Joffrin a eu sa revanche. Fort courtoisement du reste. Cet homme quelque peu bourru a appris à gommer certaines aspérités de sa personnalité tout en persistant dans
sa rancoeur. Il a néanmoins enveloppé sa question d'un peu de pommade pour la rendre encore plus pertinente.
Toutefois, malgré les compliments des uns, l'autosatisfaction du président, la satisfaction de son épouse qui considère que "les Français ont de la chance d'avoir son mari", 57% pensent qu'il gère
mal la crise.
Et pourtant, ce n'est pas faute de sortir tous ses outils de menuisier pour réparer la maison !
Je voudrais bien les y voir les 57% de râleurs s'ils tenaient les rênes du pays. La critique est facile !
Je crois également que certains se sentent frustrés qu'on n'ait pas fait appel à leur porte-monnaie. En effet, un emprunt d'Etat c'est du solide et ça peut rapporter gros. Mais ça coûte
également très cher à ce même Etat qui, en bon gestionnaire, préfère creuser les déficits publics en empruntant à bon marché à l'extérieur et d'abord aux banques qu'il a sauvées.
Juste retour des choses !
Eriam
18 novembre 2009
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14:06
A force de fréquenter les équilibristes, les jongleurs, les acrobates, les funambules de tout poil, cela devait arriver. Patrick Sébastien a "pété un câble". Excusez cette expression
plus que familière, mais elle est assez explicite.
Je ne suis certainement pas la seule à avoir eu cette pensée en le regardant vociférer sur le plateau de France 2 dimanche dernier, devant un Laurent Delahousse plus que perplexe, et un François
Hollande atterré.
Ce saltimbanque (ce n'est pas une injure !), voudrait créer un Groupement Humaniste autour de sa grande g...le, euh... personne pour "faire le contrepoids avec tous les partis". Non, nous
n'avons pas rêvé.
Patrick Sébastien, il faut le reconnaître, procure du rêve à tous ceux qui regardent bouche bée les magnifiques artistes qui se produisent sur le plateau du "Plus grand cabaret du monde".
Est-ce pour autant qu'il doive se croire investi d'une mission magique ?
En attendant, je lui conseille de prendre un bain de bulles et de faire tourner les serviettes en chantant le petit bonhomme en mousse.
Eriam
16 octobre 2009
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15:49
Les
paysans sont de plus en plus en colère et le manifestent jusque sur la prestigieuse avenue des Champs-Elysées.
Il me souvient, le 24 juin 1990, avoir vu cette même avenue couverte d'un champ de blé où des paysans heureux et fiers de leur beau métier, moissonnaient sous les yeux ébahis des
parisiens.
C'était au siècle dernier, et malgré la récession qui sévissait à l'époque, les gens paraissaient plus heureux.
Aujourd'hui, éleveurs, agriculteurs, pêcheurs, miticulteurs... j'en passe et des meilleurs, n'ont pas de quoi manger alors qu'ils doivent nourrir la France, l'Europe et le reste du monde.
Pendant ce temps là, les pays très riches qui ne possèdent pas de terres arables en louent aux pays pauvres d'Afrique ou d'Amérique du Sud qui défrichent et cultivent pour une poignée de
centimes d'euros.
Les écologistes nous incitent à manger moins de viande pour éviter que les mammifères qui la produisent ainsi que lait, n'émettent trop de CO2 dans l'atmosphère.
Un milliard d'hommes, de femmes et d'enfants crèvent de faim.
Il faut trouver un bouc émissaire !
Nicolas Sarkozy bien sûr !
Et quand le soleil refusera de briller pour faire pousser cinq légumes et fruits par jour pour la bonne santé du pays, ce sera encore lui qui sera responsable.
Ne croyez pas que je le défende, mais ne lui mettons pas sur le dos toutes les calamités qui s'abattent sur notre planète !
Eriam
15 septembre 2009
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12:17
La vague de suicides (ou
tentatives) qui s'étend chez France Télécom, si elle déborde des locaux de cette société pourrait être plus meurtrière que la grippe A.
Dans une TS (Tentative de Suicide), il y a toujours un appel au secours. Il est fort dommage que la reine des télécommunications ne l'ait pas entendu plus tôt. Toutefois, on peut se poser la
question de savoir pourquoi les employés de France Télécom sont plus fragiles que les autres.
La mobilité, qui est, grâce ou à cause de la mondialisation, devenue fréquente - ce surtout dans les migrations du Sud vers le Nord de la planète - est obligatoire de nos jours si l'on veut évoluer
ou tout simplement continuer à travailler.
Pour son malheur, le Français est casanier et, même un déplacement d'une cinquantaine de kilomètres, voire d'un bureau à l'autre, pour conserver son poste le rend malade.
Ceci étant dit, il n'hésitera pas à migrer du Nord au Sud et sur des centaines de kilomètres lors de la grande transhumance de l'été.
Y aurait-il des champs d'ondes maléfiques dans les locaux de France Télécom ?
Souhaitons qu'elles ne se propagent pas dans l'Education Nationale, championne des mutations, qui a déjà fort à faire avec la grippe A.
Eriam
5 septembre 2009
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C'est aujourd'hui que l'on sait avec certitude, grâce au carbone 14, que le premier ministre, François Fillon, est mort depuis longtemps dans le
coeur de Nicolas Sarkozy.
Cet homme si discret a pourtant eu un sursaut d'énergie pour exister par lui-même le temps d'une interview que nous révèle le Figaro Magazine de cette semaine. Las ! Mal lui en prit. Il n'avait
pas consulté l'oracle avant de s'exprimer et a subi la honte d'être désavoué en place publique par le chef suprême qui n'a pas supporté son désir d'indépendance.
Alors que tout baignait cette semaine dans l'union de la droite et de ses satellites, ce couac fait vraiment désordre.
Pendant ce temps-là, Ségolène qui avait joué les bonnes copines avec Martine Aubry dimanche à la Rochelle, a vite repris son indépendance et enfourché le nouveau cheval de bataille que lui
offre la fameuse taxe carbone.
Elle s'est donc lancée à corps perdu dans une diatribe contre ce nouvel impôt qui doit mettre les pauvres plus bas que terre, tout en ne sachant pas de quoi il retourne.
Même Nicolas Sarkozy l'ignore, c'est dire !
Ségolène n'en est pas à un revirement près, alors qu'elle s'était prononcée en faveur de la
taxe carbone lors du congrès de Reims de 2007.
En ce qui me concerne, ne voulant pas jeter de l'eau inutilement par les tuyaux crevés, je ferai preuve de la même sagesse que Jack Lang et n'en dirai pas plus avant d'en savoir davantage.
Eriam
21 juillet 2009
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A
peine nommé ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux s'est commandé deux magnifiques limousines en tous points semblables à celles déjà affectées à MAM qui occupait précédemment le poste. Les
cendriers étaient-ils pleins ? Et pourtant, que nous sachions, Michèle Alliot-Marie ne fume pas. Seraient-ce les effluves laissées par le parfum de la dame à l'écharpe qui l'incommodaient ?
Ou, plus prosaïquement, Brice souhaitait-il étrenner lui-même les coussins de cuir de ses voitures de fonction ?
Par ailleurs, nous apprenons de source sûre (espionnage) que les chauffeurs du gouvernement, sans doute mal payés, font de petits "ménages" en passant chaque jour aux pompes des stations services
les plus onéreuses de Paris - Excellium oblige - et en lavant, également quotidiennement, des voitures propres. Grâce à ces fautes vénielles, ils gagnent des points de fidélité pour
obtenir des cadeaux Total, pour ne pas citer leur marque préférée.
Tandis que vous et moi cherchons l'essence la moins chère, lavons notre voiture à sec grâce aux nouveaux produits écologiques, les chauffeurs gaspillent l'eau et l'argent du contribuable qu'ils
tirent joyeusement à la pompe !
Comment Philippe Séguin, gendarme des dépenses de l'Etat et qui a récemment fait débourser 14 000 euros à Nicolas Sarkozy, a-t-il pu occulter les dépenses somptuaires engagées
par le petit personnel ?
Eriam
24 mars 2009
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09:47
Qui a dit : "La goutte de l'indécence a fait déborder le vase de l'indignation" ? Réponse
: François Hollande. Jolie phrase qui restera dans les annales des aberrations entraînées par la crise.
Eh bien, pour une fois, des millions de Français, de droite comme de gauche, jusques et y compris le président de la République, sont d'accord avec lui.
De quoi parlait-il ? Mais de "l'affaire", celle des stock options bien sûr !
En l'occurrence, ces Messieurs de la Générale ont fait très fort, tout d'abord dans l'indécence, puis dans l'hypocrisie "nous ne lèverons pas les options tout de suite" ce qui revenait à dire "nous
vous aurons bien dans un ou deux ans quand la bourse aura remonté, ce sera encore plus juteux !".
Que s'est-il passé dans leurs têtes de super nantis ? Quelle attitude insolente et indigne de personnes respectées mais désormais non respectables, qui profitent éhontément de l'argent public pour
continuer à s'enrichir alors qu'elles ont largement démérité !
Le monde est en train de changer. Mais changera-t-il suffisamment pour empêcher que les excès ne repartent de plus belle lorsque la crise sera passée ?
Ce n'est pas le PS, encore malade de ses propres excès et qui n'est pas encore entré en convalescence, qui apportera la réponse. A moins
que François Hollande n'arrive à se débarrasser de tous les candidats potentiels à la prochaine présidentielle, et en premier lieu de Ségolène qui n'est pas près de lâcher le morceau
!
Eriam
17 mars 2009
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14:02
Ils ne mouraient pas tous, mais tous (ou presque) étaient frappés...
En temps de crise, rien de tel que le rire pour faire oublier ses tracas. Ne dit-on pas que "le rire est le propre de l'homme" ? L'on dit aussi : "une crise de rire vaut un bon bifteck".
Certains l'ont compris qui font rire les autres, ce qui leur permet de manger à leur faim. Pour les autres, il y a toujours la possibilité de dormir car "qui dort dîne".
Et puisqu'on en vient au sommeil, entrons donc dans le rêve.
Madame Aubry, premier secrétaire du PS, a décidé d'offrir à sa ville 4 mois de festivités XXL (ce qui est bien le moins qu'elle puisse faire étant donné sa stature !) destinées à endormir le
bon peuple et lui offrir du rêve. Cela suffira-t-il à le nourrir ? On peut en douter.
L'histoire ne dit pas si les moules-frites-bière seront distribuées généreusement aux chômeurs de la région.
Eriam
