voixdefemmes

Tout d'abord je vous demande pardon de vous avoir quelque peu négligés ces jours derniers, mais la chasse aux poux espagnols a occupé une grande partie de mon temps, ce qui a motivé votre désaffection, passagère je l'espère. Ils sont repartis proliférer en Catalogne sans vergogne, eux sur lesquels n'a été lancé aucun mandat d'arrêt européen.

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En écoutant la radio ce matin, et plus particulièrement la voix traînante et endormante de Gérard Collomb, notre ministre de l'Intérieur pour ceux qui l'auraient oublié, j'attendais avec impatience l'imitation qu'en ferait Nicolas Canteloup. Manque de chance, je l'ai loupé !

Lorsque j'entends les uns et les autres, très bons, bons ou pas bons du tout, commenter l'actualité morose de notre pays, je me demande s'ils arrivent à s'accrocher suffisamment pour ne pas tomber en dépression en essayant à tout prix de nous faire rire.

Certes, il est dit que l'on peut rire de tout, mais si l'on ose aborder certains thèmes on se fait agresser tant sur les réseaux sociaux que par les Autorités.

Ces jours derniers, je n'ai pu goûter à un seul trait d'humour et ai tenté de garder celui qui est en moi pour résister à la pluie de nouvelles toutes plus tristes ou horribles les unes que les autres.

Je ne les énumèrerai certes pas pour ne pas accroître votre chagrin, car je suis certaine que, vous aussi, vous êtes des éponges qui n'arrivez pas à essorer vos propres problèmes.

Il est vrai que, après deux jours de météo très agréables, la pluie s'étant remise à tomber, les rivières qui emportent nos jours risquent de recommencer à déborder.

Heureusement, j'entends toujours les merles chanter. Les tulipes qui avaient fait l'effort de s'ouvrir sous le chaud soleil font la moue et gardent leurs couleurs chatoyantes pour des jours meilleurs.

Espérons, malgré des prévisions météo décevantes, que les rayons du soleil viendront illuminer nos vies dans les jours à venir.

A toutes et tous je souhaite une jolie semaine pleine de chants d'oiseaux et de mille couleurs.

Eriam

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les "Bus Macron" font leur beurre en cette période de grèves à outrance. Certaines compagnies ont même doublé leur chiffre d'affaires, et leurs tarifs, depuis que les employés de la SNCF ont décidé de faire vivre l'enfer aux usagers des trains etc.

D'autres, qui ne peuvent prendre le train pour acheminer leur fret, vont mourir couchés et ne pas se relever.

Combien de petites ou grandes sociétés se seront une fois encore, évanouies dans la brume des grèves sans fin ? Combien disparaîtront, dure et triste fortune, dans une mer sans fond, par une nuit sans lune ?

Veuillez m'excuser si je m'égare quelque peu, mais l'exaspération de tous ceux qui, ayant la chance d'avoir un travail, ne peuvent, même à distance, l'assumer, me fait mal.

Les DOUX poulets sont en liquidation judiciaire, n'ayant pas eu l'autorisation de se faire racheter par les éleveurs russes ukrainiens qui leur auraient, sans aucun doute, tordu le cou en représailles à nos expulsions diplomatiques.

Ainsi va la vie...

Pardonnez mon pessimisme mais j'ai récemment subi une attaque de poux espagnols que j'ai dû éradiquer à coup de produits bio. J'attends le résultat du massacre !

Eriam

Je vous rassure tout de suite. C'est bien entendu exprès que j'ai titré : "l'avenir du futur".

En cette avant-veille de Pâques et de congé de fin de semaine prolongé, ceux qui m'aiment ne prendront pas le train car ils risquent de ne pouvoir rentrer chez eux. Ils éviteront également de prendre l'avion pour la même raison.

Les employés tant de la SNCF que de la compagnie AIR FRANCE, qu'on nommait, aux temps héroïques des débuts de l'aviation commerciale, "AIR CHANCE", ont décidé de punir les Français et autres étrangers qui se hasarderont dans notre beau pays, et de faire GREVE !

Je dirais bien : "qu'ils grèvent !", mais je risquerais de me voir réprimander sur les réseaux ferrés et dans les couloirs aériens. Chut ! Je n'ai rien dit !

AIR CHANCE serait à nouveau d'actualité si l'on considère que, si l'on passe au travers des vols annulés et qu'on en attrape un au vol est une chance !

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Je clos le chapitre des grèves qui va faire plus d'un malheureux ou malheureuse et me tourne vers mon sujet favori : les neurones.

Emmanuel Macron a annoncé qu'il consacrerait 1,5 milliard d'Euros au développement de l'Intelligence Artificielle surtout pour retenir nos meilleurs cerveaux qui, attirés par le gain comme les mouches par du miel, fuient à l'étranger semer leurs neurones naturels à tous les vents argentés. (Hum ! Curieuse métaphore !) Qui pourrait le leur reprocher ?

Ce faisant, ils participent, cerveaux et cervelles lourdement chargés en neurones naturels, à l'élaboration de robots appelés à remplacer les humaines et les humains dans les tâches les plus sophistiquées. Tiens, j'ai oublié d'écrire : les travaux les plus pointus. Vous voyez la différence ? Un homme fait des travaux de recherche, une femme accomplit des tâches. (Gros clin d'œil).

Je plaisante, à peine, mais tout cela a de quoi faire peur, particulièrement aux personnes qui, du fait de leur âge, ont tendance à semer leurs neurones à tous vents, même involontairement.

Il est angoissant de penser que ces petits robots de plastique qui semblent sympathiques et peuvent faciliter la vie de certaines personnes, pourraient décider unilatéralement de prendre les rênes de nos vies, jeunes ou moins jeunes. Et bien d'autres choses encore ! Déclencher des épidémies, des cataclysmes, des guerres et même pire...

J'arrête là ma démonstration car je vais vous donner des cauchemars après une semaine qui a vu se perpétrer les horreurs que l'intelligence naturelle est capable d'infliger aux humains.

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Pour finir pas une note plus gaie, n'oubliez pas de nourrir les neurones de vos intestins avec de délectables mets qui déclencheront l'attraction naturelle de votre cerveau et les hormones du plaisir de la bonne chère !

Joyeuses Pâques à toutes et tous !

Eriam

Hier, pour vous changer un peu les idées, je vous ai donné une recette pour déguster le plaisir de faire fonctionner vos neurones à fond. J'espère que vous l'avez bien enregistrée !

Aujourd'hui j'aborderai un autre sujet qui me tient à cœur et qui est beaucoup plus grave, quoique...

Emmanuel, qui n'a jamais eu d'enfant, (au singulier puisqu'il n'en a eu aucun), veut mettre les futurs génies de la France au boulot dès trois ans. Selon la théorie de l'acquis et de l'inné, néanmoins il y aura toujours des différences entre les enfants, et surtout, entre les filles et les garçons.

Il est acquis que les filles sont plus courageuses, plus studieuses et réussissent mieux que les garçons, jusqu'à ce quelles entrent dans la vie professionnelle où elles sont et seront, encore et toujours, désavantagées par rapport à leurs homologues masculins.

A propos de ces enfants dont l'avenir n'a rien de très rose ni très bleu, Emmanuel Macron ne fait qu'emboîter le pas de ces collectifs (je ne sais pas si le mot est juste mais vous comprendrez) qui veulent éduquer les enfants à venir en proposant à leurs mères de brancher de drôles d'appareils sur leur ventre pour permettre à leurs foetus d'écouter de la musique, quelle qu'elle soit (c'est ce qui est grave) avant leur naissance. Si c'est de la musique classique, d'accord, mais quid de ces bébés qu'on perfuse au Joey Starr ?

Par ailleurs, des auteures créent des opéras pour les petits de 0 à 18 mois ! Sans doute pour stimuler leur génie afin qu'ils dépassent le record de Mozart qui commença à enchanter (clic) son public à 4 ans ! Flûte alors !

Ne peut-on laisser les bébés téter en paix dans un monde qui ne l'est pas ?

Ils sont déjà soumis aux vibrations du smartphone de leur mère qui ne peut s'empêcher, l'enfant pendu à son sein, de pianoter sur son clavier au lieu de regarder son bébé et lui murmurer des mots d'amour.

Quel avenir pour ces petits ?

Eriam

Hommage au colonel Arnaud Baltrame.

Honneur au héros dont la foi l'a peut-être poussé à offrir sa vie pour en sauver d'autres, lui qui était un fervent chrétien.

Une profonde tristesse nous envahit une fois encore devant l'horreur des crimes perpétrés par ceux que l'on ne devrait plus nommer. Des morts, encore des morts et des familles ravagées.

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Aujourd'hui j'ai peine à écrire, mes yeux étant embués de larmes de chagrin et de compassion envers les familles mises à l'épreuve, et encore plus en pensant à l'avenir de tous les enfants du monde confrontés à la barbarie de fous cruels, d'illuminés dévastateurs et que nous ne savons pas protéger.

Dès qu'ils entrent à la maternelle, les enfants sont exposés à la cruauté humaine. Aurions-nous pu imaginer, après la dernière guerre immonde que le monde a connue, que quelques décennies plus tard on tuerait des enfants dans une école ?

J'ai regardé un reportage qui se déroulait dans une école américaine où l'on entraîne les tout-petits à se cacher en cas d'attaque au fusil, dans des sortes de bunkers où, en quelques minutes ils devront s'entasser pour éviter que leur jeune vie ne soit fauchée par un fou ? Meurtrier ? Massacreur ? 

Les mots ne sont pas assez forts pour qualifier ceux qui prennent, avant qu'ils n'aient eu le temps de la connaître, la vie de jeunes enfants et jeunes gens, parce que leur pays autorise tout un chacun à posséder autant d'armes qu'il le souhaite.

Certains Etats d'Amérique autorisent les professeurs à posséder une arme à l'intérieur de l'école. Mais s'en serviront-ils à bon escient ?

Pourquoi ne pas armer les enfants tout simplement ?

Eriam