voixdefemmes

En ce dimanche radieux, je n'ai aucune envie de gâcher votre journée ou votre nuit en vous parlant de tous les Balkany, Sarkozy, Ferrand et autres mis en examen ou au dépôt. Ces voyous de la République qui ont usé et abusé de leurs privilèges d'élus auxquels le peuple avait accordé sa confiance.

Ce peuple qui maintenant les cloue au pilori, leur crie sa haine, eux qui se sont enrichis alors que lui a faim et est obligé de faire le piquet aux ronds-points ou casser le mobilier urbain des villes pour faire entendre sa voix.

Non, je ne polluerai pas cette belle journée, excepté par mon clic de fin, et garderai pour demain la fin de cette diatribe...

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Ce matin, le soleil qui fait chaque jour une grasse matinée de plus en plus longue et se couche de plus en plus tôt, a brillé dans un ciel d'un bleu intense, dès son réveil.

Ses rayons se sont étirés avec bonheur dans le ciel, et ce jour lumineux m'a gratifiée d'un ballet de mésanges charbonnières qui, avec une grâce infinie, voletaient de branche en branche dans mon pin d'Autriche, pour ensuite, d'un vol un peu plus long, se poser sur les branches de mon cèdre bleu*. D'abord sur la plus basse, puis, comme si elles essayaient de grimper comme un alpiniste, l'escalader en piquant leur petit bec dans l'écorce, de plus en plus haut.

Je suis restée fascinée par tant de beauté et ai suivi leur vol jusqu'à ce qu'elles décident d'essayer les arbres du voisin, d'essences différentes, et de disparaître à ma vue.

Pendant ce temps, pour les accompagner en musique, pinsons et pic verts s'accordaient pour m'offrir un concert d'où le rap ou tout autre musique moderne étaient exclus. Les pinsons gazouillaient et les pic verts, en mesure, lançaient leur cri si caractéristique, ponctué de grands coups de bec dans les troncs des arbres.

Un peu plus tard, ne voulant pas être en reste, les bourdons se mirent à l'œuvre et commencèrent à butiner mes fleurs en ajoutant à cet orchestre le roulement de tambour qui lui manquait.

Tout ce petit monde faisait fi des bruits annexes, que ce soient les coups de feu des chasseurs qui se défoulaient en ce jour d'ouverture de la chasse, celui du train au fond de la vallée, ou le grondement des avions dans le ciel.

A quoi était dû ce miracle ? Subjuguée par ces instants d'éternité, je me souvins, lorsque je sortis de ma bulle de sérénité, que nous étions dimanche et que le chantier qui perturbe mon voisinage proche depuis plus d'un an, était au repos.

Dimanche, seul jour de la semaine où je puis ouvrir mes fenêtres, flâner dans mon jardin et parler à mes fleurs qui me rendent mon affection en essayant de survivre malgré la poussière de ciment qu'elles reçoivent sur leurs corolles tout au long de la semaine. Ces fleurs reconnaissantes de l'eau dont je les abreuve, avec parcimonie certes du fait de la sécheresse, mais dont elles absorbent chaque goutte avec délice.

Je ne sais pas si vos yeux verront ce merveilleux ballet, si vos oreilles percevront les bruits dont je parle, mais ils sont encore bien présents aux miens et continuent à me réjouir en ce début d'après-midi.

Bien sûr, au cours de la journée vinrent s'ajouter les bruits du village, celui des voitures qui passent, les cris des enfants...

Chez nous, il n'y a plus de ferme, donc plus de coq. Aucune possibilité de procès de la part des Parisiens.

D'autre part, aucun risque qu'on nous vole les cloches, leur accès étant plus que risqué pour ceux qui auraient quelque velléité de s'aventurer dans le clocher. 

Les cloches ne sonnent que les heures et les demies. Il y a longtemps que l'Angélus s'est arrêté.

Du reste, l'église ne sert plus qu'aux enterrements pour lesquels on sonne le glas... si quelqu'un y pense.

Eriam

* Un jour, au pied de ce cèdre, j'ai trouvé un merveilleux nid. Je l'ai conservé. Je viens de comprendre que c'était un nid de mésanges. Admirer sans modération.

L'Obs de ce jour accuse ceux qui cliquent (souris) sur Netflix, YouTube, Youporn, de polluer le planète. Ca on peut le comprendre surtout concernant le dernier.

Toutefois, si ces sites ne sont pas indispensables à notre santé, n'importe quel clic, ne serait-ce que celui sur lequel je suis arrivée sur cet article, j'ai moi aussi pollué, et pourtant c'était pour recueillir une information de la plus haute importance !

J'ai aperçu, sur la même page, des conseils pour manger moins de viande, mais me suis abstenue de cliquer par peur d'émettre des gaz à effet de serre puisque je préfère la viande rouge à la blanche.

Chaque clic, vous le savez déjà et je n'éprouve aucun plaisir à vous le répéter, met en branle tout le système informatique qui nourrit les big data et ébranle l'équilibre de la planète.

Pas de marche arrière possible. Nous avons évolué, grâce à l'informatique, plus rapidement en une cinquantaine d'années, peut-être moins, que le progrès en des centaines d'années.

De ce point de vue, et même si l'élevage a toujours participé, sans que nous le sachions, au réchauffement de la planète, "c'était mieux avant !".

Il y a de nombreuses années, au siècle dernier, on nous parlait du trou dans la couche d'ozone. Par je ne sais quel miracle, sans se combler tout à fait, le trou s'est en partie bouché. Oui, et alors ?

Ca ne nous empêche pas de voir toujours plus haut et de percer irrémédiablement toutes les sphères (atmosphère, stratosphère et autre mots finissant pas sphère) et, non contents de polluer notre planète, d'aller polluer les autres planètes du système solaire et plus, même sans affinité aucune.

Je ne comprends pas pourquoi je me suis lancée dans cette diatribe contre notre inhumaine humanité. A cause d'un clic ? Eh oui.

Pour me punir, aujourd'hui je n'écrirai rien d'autre à votre attention, en espérant cependant que vous m'aurez pardonnée de vous avoir exagérément angoissés toutes et tous.

Je pense néanmoins que certaines et certains d'entre vous ne se prennent pas la tête avec les nouvelles des jours qui passent, et se préoccupent de vivre le moins mal possible dans ce monde où il reste malgré tout encore quelques merveilles à admirer.

Amen.

Eriam

Attention, je pollue ! Clic !

Avis à mes fidèles de tous sexes

Hier je vous ai promenés dans le passé récent et lointain de quelques partis de droite et de gauche. Peut-être cela vous a-t-il distraits ? Aujourd'hui j'aborde avec violence un sujet terrible : notre quotidien. Cœurs et âmes sensibles s'abstenir. Je ne voudrais pas être responsable d'une crise cardiaque, d'un AVC, ni d'une crise de panique.

Je vous aurais prévenus toutes et tous (petite précaution au cas où Marlène Schiappa lirait cette chronique !)

"Grenelle : néologisme français qui consiste en la mise à plat d'un sujet pour chercher des solutions." nous dit le Wiktionnaire qui cite plusieurs grenelles (eh oui, c'est devenu un mot usuel, masculin et qui se met au pluriel) que je ne vous ferai pas l'injure d'énumérer. Tout sujet pouvant donner lieu à un grenelle, ils sont de plus en plus nombreux de nos jours.

Aujourd'hui a débuté le "grenelle des violences conjugales". Ce qui concerne aussi bien les femmes que les hommes, bien que dans une moindre mesure.

A quand le grenelle de chaque violence infligée à chaque humaine, humain, animal, arbre, insecte... ?

Maintenant ! Puisque chaque jour qui passe il  y a toujours quelqu'un pour nous faire subir à tous des violences, physiques ou, encore pire, morales.

Ces violences ne nous laissent pas toujours de traces sur la peau, quoique les produits que nous utilisons au quotidien pour notre toilette ou nos toilettes, sont nocifs pour notre santé et celle des autres. Mais ces violences blessent nos âmes et nos esprits en nous culpabilisant sur l'usage que nous en faisons.

En même temps,

"Les sanglots lents des violences de l'automne,

Blessent nos cœurs d'une langueur monotone". (C'était trop tentant !)

La rentrée des classes au cours de laquelle des enfants pleurent parce qu'ils vont quitter leur maman pour la journée, n'est-elle pas une violence de masse pour des milliers de petits, ce d'autant qu'on les oblige maintenant à entrer à l'école à 3 ans ?

Violence des urgences inhospitalières qui ne peuvent plus accueillir les blessés, malades etc. par manque de moyens et se mettent en grève à tous les étages et dans tous les hôpitaux de France et d'ailleurs.

J'ai cependant entendu dire hier soir qu'Agnès Buzin notre ministre de la Santé (physique ou morale ?), avait "décidé de prévoir" des structures d'accueil pour les personnes âgées afin de leur éviter de traîner dans les couloirs des urgences sur un brancard pendant des jours et des nuits. Et le jeunes ?

Mais comment va-t-elle s'y prendre ? Il n'y a aucun établissement, et surtout aucun moyen de financer toutes les promesses que l'on fait à tour de langues.

Qu'on se le dise, la violence est partout : dans la nature qui se rebelle contre les humains qui la maltraitent, dans le ciel qui ne déverse pas de pluie bienfaisante sur nos cultures et ne remplit pas nos nappes phréatiques, mais qui provoque des inondations où il n'y a pas besoin d'eau...

J'arrête cette énumération pour terminer sur le plus gros coup d'assommoir de la semaine, asséné par le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) :

En l'an 2100 et même peut-être avant, parce que les glaces des pôles auront complètement fondu, des milliards de tonnes de gaz à effet de serre entreposés sous la glace seront libérés et feront exploser la planète ! 

Il ne nous reste plus qu'à espérer que nous serons morts avant, si toutefois la médecine ne s'obstine pas à prolonger indéfiniment la vie des pauvres humains.

Eriam

PS. Si vous avez lu et que vous êtes toujours en vie, vous risquez de devenir centenaires. Vous remarquerez peut-être que, étant donné la gravité du sujet, je me suis abstenue d'insérer des smileys dans ce texte

Après son entretien avec le président de la République lundi au pied du phare de Biarritz, en robe vichy bleu et blanc, longues jambes terminées par des chaussures aux talons sans fin, croisées à hauteur d'une table basse, l'excellente journaliste bronzée, blonde et basque, Anne-Sophie Lapix, est rentrée à Paris, le devoir accompli. 

Il était bien entendu normal qu'Emmanuel Macron réserve ses commentaires sur le G7 qu'il a animé, à la chaîne du service public, et nous rende ainsi compte de l'utilisation de nos euros.

Merci biarrottes et biarrots vous avez été fantastiques !

Conversation à bâtons rompus, mais pas interrompus. Anne-Sophie Lapix n'a rien lâché, ni chiens, ni questions, et s'est remarquablement tirée de ce duo avec un homme d'une exquise urbanité ***.

Notre président a même proposé, malgré son attitude grossière et vulgaire envers Brigitte, d'offrir - de la part des pays membres du G7 - 18 millions d'euros (20 millions de $) à Jaïr Bolsonaro, funeste président du Brésil en chaleur, qui les a tout d'abord refusés, puis, sous la pression incendiaire de son épouse, les a finalement acceptés.

Anne-Sophie Lapix a donc repris sa place sur le plateau du JT de 20h de France2. Plus de robe élégante, mais pantalon noir moulant surmonté d'un T-shirt rouge, et terminé par le même genre de chaussures piquantes (à talons aiguilles). Aucune possibilité de mettre sa main dans sa poche, les caleçons (comme les linceuls) n'en possédant pas.

Certes, sa silhouette est parfaite, particulièrement de profil (Betty Boop en blonde).

Alors que, même les "miss météo" portent une robe ou une veste lorsqu'elles sont en pantalon, que les hommes (Julian Bugier, Thomas Sotto, Laurent Delahousse et consorts) sont toujours vêtus d'un costume cravate, je suis un peu étonnée qu'une personne d'une telle classe, se présente ainsi devant des millions de téléspectateurs qui s'habillent pour regarder leur journal du soir.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

Pour continuer sur le registre des blondes, j'ai poursuivi ma soirée sur France3 en regardant, moins habillée, la nouvelle série "Soupçons", qui marque le retour à la télé de Julie Gayet, la blonde éthérée qui a séduit François Hollande afin de lui permettre de laisser la place à Emmanuel Macron.

Je pense que l'ancien président de la République a du souci à se faire alors qu'à longueur de temps (c'est parfois très long, trop long), Julie pose un regard enamouré sur son partenaire le brun, brut et séduisant Bruno Debrandt (ex Caïn dans une autre série). 

Autant Anne-Sophie Lapix est piquante, autant Julie Gayet est sans saveur et sans couleur.

Ceci étant dit, il ne s'agit pas de propos désobligeants de ma part, étant brune et l'assumant pleinement.

Il y a fort, fort longtemps, devant le succès que rencontraient les blondes auprès des hommes, je m'étais fait décolorer. Très rapidement j'ai repris ma couleur originelle.

A propos d'ex-président de la République, il semblerait que l'écriture post-présidence soit pleine d'avenir. Après François Hollande et son livre "Les leçons du pouvoir" (8,40 € chez Amazon, 22,50 € à la FNAC ), Nicolas Sarkozy se recycle également dans la littérature avec "Passions" 19,50 € chez Amazon, 13,99 € chez Cultura et beaucoup plus en librairie avec la signature de l'auteur.

Eriam 

*** Pour les ignares, urbanité signifie : courtoisie, grande politesse. D'autres synonymes : atticisme pour ceux qui veulent s'instruire clic, bienveillance, galanterie, sociabilité, bonhomie, aménité, civilité, amabilité, savoir-vivre, délicatesse, affabilité, douceur, salamalec, bonté, gentillesse. 

Je ne vous ferai pas l'injure de vous donner la signification de "exquise".

"L'heure exquise, qui nous grise, lentement, la caresse, la tendresse du moment..."

L'ex porte-parole du président de la République, a été désigné en toute légalité pour être le candidat LREM aux élections municipales 2020 en vue de "prendre" la mairie de Paris.

Oui, mais voilà, Benjamin Griveaux, en l'occurrence le benjamin des candidats LREM, adoubé par son parti, a des rivaux, ce qui n'a rien d'étonnant les Français étant tous des veaux, chacun veut faire comme son voisin.

Le principal, et non le moindre, Cédric Villani monument historique de l'élégance française du 18ème siècle, s'affiche comme le seul candidat possible pour diriger la vie des parisiens et attaque son rival... à coup de mots cinglants. Il dénonce : "une procédure de désignation viciée" et met en avant sa liberté. 

Heureusement les duels sont interdits en France depuis longtemps, sinon on eût pu penser qu'il provoquât Benjamin Griveaux en lui lançant son gant à la face.

Il ne lui reste plus qu'à troquer son gilet chic par un gilet-jaune de protestataire. 

L'été 2019 est chaud. C'est pourquoi la maire sortante, Anne Hidalgo, qui n'a pas du tout envie de sortir, ne bouge pas un cil et reste assise sur son fauteuil pour le garder au chaud.

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Chaude la fin de l'été avec la visite de Boris Johnson qui déjeune à l'Elysée aujourd'hui avec la ferme intention d'arracher un Brexit sur commande, et le dernier tweet de Donald Trump qui, aigri par le refus de la Première ministre danoise de lui vendre le Groenland, a lancé au monde une injonction : récupérez vos djihadistes ou je les lâche dans la nature car j'en ai marre de les nourrir à ne rien faire !

Les têtes jaunes sont en fusion et l'explosion n'est pas loin.

Tout ce remue-ménage laisse mal augurer de l'issue du G7 qui n'est en réalité qu'une réunion de Grands Chefs qui se sont tout dit avant, et ne bougeront pas d'un pouce sur leur attitude respective, mais arboreront des sourires de circonstance et échangeront des bises sur les joues ou des poignées de mains plus ou moins viriles. Emmanuel Macron, nous le savons déjà, sait broyer les doigts de ses adversaires.

Heureusement, la douceur des dames viendra peut-être atténuer la tension qui règne sur le monde, et particulièrement celle de Brigitte Macron qui, assumant son rôle de Première dame de France, permettra à ses homologues étrangères de découvrir l'artisanat basque.

Je me suis laissé dire qu'elle leur offrira du linge basque afin qu'elles pensent à la France lorsqu'elles dresseront la table du petit déjeuner pour leurs époux préférés.

En revanche, j'ai également entendu dire que le coût "brut" du G7 reviendrait à 36,4 millions d'euros aux contribuables français. Net il dépassera certainement le double, les "faux-frais" étant toujours plus élevés que les budgets prévus.

Que ne ferait-on pas pour obtenir un sourire franc de Donald Trump ? Une promesse de libérer les enfants d'immigrés mexicains parqués à la frontière ?

Justin Trudeau, alors Premier ministre du Canada, avait dépensé pour recevoir le dernier G7, la coquette somme de 650 millions d'euros !

Nous ne nous en tirons pas trop mal !

Eriam

PS. A propos de coûts exorbitants : les produits bio, particulièrement les fruits et légumes, seraient près de 50% plus chers, avec des pics à 160% pour les pommes et les pommes de terre, que les produits "normaux" !

Par solidarité avec les agriculteurs qui s'échinent à cultiver sans aucun pesticide des fruits et légumes près de champs où ces pesticides sont épandus par hélicoptère, je propose que l'on achète 30% de produits dits "bio", et le reste en normal.

Cela, pour éviter de creuser les inégalités à ras du sol.