Ce n'est par paresse que je ne vous ai pas écrit aujourd'hui, mais parce que je me suis empressée d'envoyer mes voeux à tous mes amis et aux autres, avant d'être dans l'impossibilité de le faire si jamais les prédictions Mayas s'avéraient.
Je n'ai pas fait plus de provisions qu'à l'ordinaire car j'essaye malgré tout de vivre normalement, sans penser plus que de raison à demain.
Pour finir en beauté, je dégusterai ce soir quelques grammes de foie gras (pauvres canards !), arrosés d'un grand cru de Bordeaux. Rien de fou comme vous le constaterez. Pour le cas où... je me pose toutefois quelques questions fondamentales.
Dieu a-t-il prévu une affluence hors norme (pire que l'ouverture des soldes) aux portes de l'enfer et du paradis ? Ses lutins blancs (les anges) sont-ils préparés à recevoir tous les suicidés assistés qui risquent de se battre pour entrer les premiers dans son royaume et y couler une mort heureuse ?
Toutes ces questions restant sans réponse, bien sûr, je me déshabillerai ce soir (clic), comme d'habitude, je me coucherai, comme d'habitude et je dormirai peut-être, comme d'habitude.
Pour le cas où je ne me réveillerais pas demain, je vous souhaite une bonne nuit et vous dis : Au revoir chers
lecteurices, et, je l'espère, à demain ! 
Eriam
