Depuis plus d'une semaine je ne vous ai rien offert à lire. Une bonne raison : j'étais dans un endroit où il était difficile de se connecter. Ayant retrouvé la terre ferme, je reviens vers vous qui ne m'abandonnez pas.
Bien sûr, j'ai entendu parler (sur Internet) de la bourde de Ségolène, mais que celui qui ne s'est jamais laissé prendre aux explications Wikipédiennes lui jette la pierre le premier. BHL avait récemment été piégé par un article paru sur le Net au sujet d'un philosophe imaginaire.
L'on ne peut pas dire qu'il soit autant, plus, ou moins sot que Ségolène puisqu'il l'avait aidée pendant sa campagne de 2007 avec le succès que l'on sait.
Je constate qu'à Paris l'on continue à gloser sur tout et rien tandis qu'aux Etats-Unis, où je me trouve actuellement, les Américains sont plus préoccupés par la marée noire du Golfe du Mexique que par l'actualité française dont ils ne parlent jamais au demeurant, où seulement lorsqu'une armée de journalistes français leur fait découvrir que Carla est dans les parages... avec son mari, bien sûr !
De là à penser, pour ses détracteurs, que Barack Obama est à l'origine de cette tragédie de couleur peu ragoûtante, il n'y a qu'un pas que ses ennemis seraient prêts à franchir.
Mais tout cela n'aide pas à résoudre la crise qui continue de sévir en Amérique où, dans tous les hôtels, vos bagages sont portés péniblement par des vieillards couronnés de magnifiques cheveux blancs, mais dont les épaules se courbent de plus en plus !
Eriam
