"Moi, président de la République... je ne ferai pas "coucou" aux Français sur les Champs-Elysées et encore moins devant le Fouquet's !"
Eh bien si, il a succombé à la tentation quelques secondes après s'être accroché, en équilibre instable, à la barre qui devait le retenir dans le command-car qui le transporta de l'Arc de Triomphe à la Place de la Concorde.
Après avoir avoir enfilé ses pieds dans les charentaises prévues pour l'empêcher de culbuter, mais encore hésitant, François lâcha une main, la droite, pour faire coucou. Se ravisant il rattrapa la barre, puis, saisi d'une mâle assurance, après avoir assuré à droite, se hasarda à faire coucou de la main gauche d'un geste qui ressemblait plutôt à celui d'un bambin. Il est vrai que ses petites mains sont toujours potelées !
Quelques hochements de tête plus loin, il descendit du véhicule officiel et suivit la ligne bleue qu'une voix féminine lui indiqua.
Et voilà les débuts d'un nouveau président de la République un jour de fête nationale !
Je regrette qu'une fois de plus nous ayons dû subir le costume de mauvaise facture, qui montre à l'évidence que François a le bras long... la manche de chemise droite dépassant beaucoup plus que la gauche !
Dans la tribune officielle, quelques ministres et ministresses dont je retiendrai Marisol Touraine toujours élégante mais qui a dû avoir froid aux pieds haut perchée sur ses sandales ; Cécile Duflot qui avait troqué son jean pour un tailleur pantalon bleu canard ; Aurélie Filipetti dans son éternelle petite robe noire et Najat Valaud Belkacem qui ignore les usages et porte le smoking du matin au soir.
Côté officiels, épouses et concubine (au singulier car je n'ai pas aperçu Audrey Yeux de Mouche), Madame Ayrault en bleu et blanc, Valérie Twittweiler boudinée dans son éternel imper beige, Anne Gravoin-Valls, en beige également, que l'on n'a vue que de dos la cigarette à la main dès le défilé terminé. Valérie a bien essayé de présenter son meilleur profil aux caméras, mais consigne de l'éviter avait dû être donnée !
Anne et Valérie toutes deux décoiffées, cheveux au vent, il n'y eût point de crêpage de chignons !
Exceptionnellement, la pluie suspendit son oeuvre destructrice, toutefois, François ayant toujours la poisse avec les éléments, mais étant néanmoins chanceux, c'est un parachutiste qui chut non loin de lui.
Lisant également sur les lèvres - sport à la mode s'il en est - je pus déchiffrer les mots que le président prononça à cet instant : "C'est vraiment super !"
Chacun appréciera.
Eriam
P.S. Française jusque dans le tréfonds de mon être et fière de mon pays et de ses forces armées, je n'aurais manqué le défilé du 14 juillet pour rien au monde !
VIVE LA FRANCE !