"Nous n'avons pas peur, Nous n'avons pas peur"... scandent les Espagnols et tous les Européens qui se trouvent en vacances à Barcelone en ce moment.
Ces quatre mots ressortent à chaque attentat perpétré dans quelque ville que ce soit. Est-ce si vrai ?
C'est sans doute un moyen de se rassurer, une "méthode Coué" contre le terrorisme "low-cost" ainsi que Christian Estrosi, maire de Nice, a qualifié les attentats de Barcelone car ils ne demandent pas beaucoup de moyens et font le maximum de ravages.
Tout est devenu low-cost de nos jours, et surtout nos misérables vies qui ne tiennent qu'au fil ténu qui sépare la raison de la folie meurtrière.
La semaine dernière un homme a foncé en voiture dans la devanture d'une pizzeria, ne faisant "qu'un" mort, une enfant, et quelques blessés. On privilégie la piste psychiatrique.
Ce matin, à Marseille, un homme au volant d'un camion volé a foncé sur deux abribus tuant une femme de 42 ans et blessant 6 autres personnes. La encore on privilégie la piste psychiatrique parce qu'il avait sur lui des documents faisant état d'un traitement psy. Ne serait-ce pas pour noyer le poisson ?
Il y a, hélas, des tas d'autres exemples similaires. Ces individus n'auraient peut-être pas pensé à commettre ces crimes s'ils n'avaient entendu à longueur de journée parler des modus operandi des terroristes.
Allons-nous devoir protéger tous nos trottoirs, les magasins, les entrées et sorties de rues par des blocs de béton, des barrières, des vitrines blindées... j'en passe et des pires ?
N'ayons pas peur. Nous ne connaissons ni le jour ni l'heure...
Eriam