Pour me faire ma propre idée, j'ai écouté la déclaration de candidature de l'ex-Premier ministre à 18 h 30 lundi soir. Comme cela paraît loin aujourd'hui !
J'émettrai peu de critiques sinon qu'il devrait apprendre à mémoriser ses textes. Mais à l'impossible nul n'est tenu et, même s'il se veut théâtral, il n'arrive pas à la cheville du plus novice des élèves d'un cours d'art dramatique.
De son discours je n'ai retenu que la "chaleur de son émotion et de son affection envers François Hollande", à telle enseigne que j'ai bien failli pleurer quand il l'a manifestée. Chacun jugera par soi-même.
Hier, lors de la passation de pouvoir à Bernard Cazeneuve, même émotion envers son "ami, son frère" qu'il a embrassé sur les joues, selon une coutume très masculine et très répandue parmi les socialistes.
Je me demande s'il a embrassé François Hollande sur la bouche pour le remercier de s'être laissé descendre à bout portant ?
Quant à son slogan : "Faire gagner tout ce qui nous rassemble", eu égard au fait qu'il a essayé de nous insuffler l'audace qu'il pense être la sienne, je le trouve bien mou.
"Faire gagner tout ce qui nous divise" aurait, à mon avis, beaucoup plus de gueule !
Eriam