Il paraîtrait que 46% des communes de France, de plus de 1000 habitants, n’auraient pas présenté de listes pour les élections municipales pour cause de : "manque de femmes".
Ravages de la parité ? Mauvaise volonté des femmes ? Ou, plus simplement, manque de volonté des têtes de listes ? Et pourtant, certains partis ont même passé des petites annonces pour trouver les candidates idéales !
Mais ont-ils frappé aux bonnes portes pour trouver des femmes susceptibles de rendre service à leur commune et qui, pour cause de ménopause, n’y avaient même pas pensé ?
Il existe en effet de nombreuses têtes de listes masculines (pléonasme), qui refusent de prendre avec elles des femmes entrées dans la sexagénie, et cela, même si elles sont sexy, géniales et photogéniques.
Pire encore pour les septuagéniales ! Point de salut.
Et pourtant, débarrassées de toutes obligations familiales, professionnelles, et bien ancrées dans la vie sociale tant on leur a répété qu’il ne fallait pas se désocialiser à l’âge de la retraite, elles pourraient être d’une grande utilité auprès de leurs concitoyens.
Las, les têtes de listes, encore dans la quadragénie (pas toujours géniale), ou la quiquagénie, ne veulent pas entendre parler de personnes libres de la leur, aux neurones bien huilées et aux cœurs bien plus grands que l’ambition qui ronge certains pour qui le statut de maire leur confère, du moins le croient-ils, une auréole pour le reste de leur vie.
Que les têtes de listes qui, n’ayant aucun adversaire en face, seront réélues sans problème et reconduites au fil des années, se méfient. Un jour où l’autres elles auront besoin de payer pour obtenir les voix de leurs concitoyens, et pas seulement celles des femmes !
Un récent sondage auprès des Français (lesquels ?) privilégierait Manuel Valls pour remplacer Jean-Marc Ayrault, assisté de Ségolène Royal (61 ans) à l’Intérieur, et Elisabeth Guigou (68 ans) à la Justice. L'exemple viendrait-il du peuple ?
Eriam
